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T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian )

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Dawn E. Pierce
Dawn E. Pierce

    Drugs are fake. Blood is real.


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MessageSujet: T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) Icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 20:43

Je soupirais de lassitude. Je détestais avoir ce genre de rôle : celui de la mère indignée et sur-protectrice qui fait chier le monde à chaque fois qu'elle est malheureusement représentée dans une film ou un livre quelconque. Je détestais ce rôle et en plus, il n'était par fait pour moi du tout. J'étais premièrement bien trop jeune pour être mère – j'avais été mordue a vingt et un an et c'était jeune de nos jours, seules les filles paumées tombaient enceinte si jeunes tandis que les autres se consacrer à leur carrière qui jamais n'aboutira réellement jusqu'à ce qu'elles se rendent compte qu'elles ont perdu leur temps – et deuxièmement parce que c'était moi la jeune fêtarde de la maison.

Je veux dire par là qu'il y avait un moment, j'étais encore seule dans mon appartement donc aucune contraintes mais j'avais interdit à ma fille dans faire de même dès qu'elle était arrivée. Après tout, « mon » appartement, « mes » règles bien que se soit quasiment le cas partout où j'impose ma marque. J'avais toujours été dans le même genre, je n'aimais pas partager du tout et je le faisais ressentir. Quand cette idiote rentrera, elle se prendrait une raclée. Je suis loin d'être une mère douce et patiente, loin de là. Mian le sait, c'est bien ça le problème. Je soupirais une nouvelle fois depuis quelques minutes. Vraiment, je hais attendre.

Pourquoi est-ce que je l'avais laissé sortir ? Oh merde, je commençais déjà à réagir comme ce genre de personne que je hais. Elle fait ce qu'elle veut sans rien me demander – elle a passé l'âge après tout – mais bon je n'acceptais pas d'être « réveillée » alors que j'allais atteindre un demi sommeil paradisiaque – un vampire ne dort jamais vraiment – car j'allais être très énervée. Bien que je l'étais déjà alors que risquait-elle de plus ? Que je ne l'assassine ? C'était à proprement parlé déjà fait, j'avais donc peu d'option. Je ne voulais pas non plus me le reconnaître mais Mian était trop importante pour moi pour que je ne tente réellement quelque chose – sur elle, j'ai bien le droit de m'amuser de temps en temps afin de lui apprendre les leçons de la vie quand même comme tout parent se le doit.

Je passais une main dans mes cheveux avant de tourner la page de mon magasine atterrissant alors sur la revue « actualité ». Je n'aimais pas lorsqu'un magasine parlait de faits divers comme le faisait les autres quotidiens politiques, économiques ou autres. Je laissais cela à Will – ce qu'il était énervant quand il commençait à lire ce genre de revue, rien ne pouvait l'en sortir enfin presque tout.. - qui en y songeant n'avait pas eu de visite de ma part depuis un moment. Je me demandais ce qu'il faisait et bien que je m'en fiche un peu – je n'avais d'yeux réellement que pour moi et ça me réussissait assez bien parfois car c'était bien le cas de bien d'autres personnes aussi – mais c'était bien mieux que de lire ce genre d'article. « Las Vegas victime de folies meurtrières ». Non mais vraiment, il fallait être stupide pour lire ce genre de chose ou humain alors peut être. Nous – ceux de mon espèce et les autres – n'avions que faire de ce genre de choses, c'était bien souvent les conséquences de la naissance d'un nouveau née incontrôlable mené par sa faim ou alors d'un imbécile qui ne savait pas faire son métier de vampire jusqu'au bout et qui laissait des survivants qu'il fallait éliminé par la suite pour ne pas dévoilé notre existence. Malheureusement, il était bien connu que Vegas était la ville des vampires enfin quand on y était lié à ce genre de monde. Ce que je ne comprend pas c'est en quoi cela les intéresse maintenant ? Cela fait des années que ce genre de choses ( disparitions, meurtres non expliqués ) se produisent dans la ville de la nuit et c'était maintenant qu'ils en parlaient. Meagan ne pouvait-elle pas tenir en laisse ses chiens ? J'esquissais un sourire avant de sauter les pages qui ne donnait que des informations sans importances avant de tomber sur la page « nouveautés chez les boots ! ».

-« Voilà enfin quelque chose qui mérite mon attention. Il faudrait que je m'achète une nouvelle paire. Pourquoi pas deux non plus ? Ça me changera peut être les idées » murmurais-je en examinant les nouveaux modèles.

Contrairement aux autres femmes qui fantasmaient sur ce genre de chaussures qu'elles ne pourraient jamais s'offrir – elles valaient pour les véritables, une petite fortune – alors que moi, je pouvais aisément le faire. J'avais plus de cinq cents ans, il arrive à un moment donné où on peut se faire des petits plaisirs tout comme le fait de vivre dans un étage particulier d'un des hôtels les plus chers et luxueux de Vegas. J'étais habituée à porter de belles choses que je ne portais qu'une fois le plus souvent et certainement pas au travail. Où allez-vous trouver une excuse pour avoir des vêtements de créateurs alors que vous venez de sortir de la fac, n'avait qu'un travail mal payé de barmaid et aucun petit ami fortuné – comme c'est souvent le cas à Vegas - ? J'avais beau être excellente dans ce genre d'art, je ne pouvais pas maudire sur la raison des hommes qui leur servait de temps en temps quand même. C'est pour cela que je rentrais chez moi le plus tard possible et en prenant un taxi – ou en courant à vitesse vampirique – pour que jamais un de mes clients un peu trop collant ne me suive et découvre le poteau rose. Et pour ça aussi que je disais – lorsque je me ramenais quand même avec des vêtements de couturiers – que je les avais reçu lors d'une séance de photos. C'était une des raisons du pourquoi je m'étais lancé la dedans car dès que l'on devient célèbre, on est suivit durant des années et comment expliquer alors la prochaine fois qu'après trente ans, j'en parais toujours vingt ?

-« Les aléas du métier. »

J'observais une paire qui me plaisait assez, j'esquissais une moue réfléchie avant de lever les yeux au ciel. Oh cinq cent dollar la paire de chaussure, ce n'était rien – j'avais dépensé parfois bien plus que les gens peuvent le faire même les plus riches mais bon dans ce genre de cas là, j'envoyais la note à mon ami William qui ne pouvait pas se plaindre du moins, il ne l'a jamais fait remarquer lorsque je lui rends visite – alors je pouvais me le permettre très facilement. Par contre, je n'avais pas de tenue qui pourrait aller avec. Tant pis, j'irais faire les boutiques demain pour cela tandis que je chercherais ces boots.

Lorsque Mian rentrera et que je lui aurais fais la leçon, je lui dirais de m'accompagner même si elle n'en avait pas très envie. Je lui offrirais quelque chose – sa carte était reliée à la mienne après tout donc c'était la même chose car l'argent sur son compte en Suisse provenait de mon compte – alors elle ne pourrait rien dire. C'était ce que les mères et leurs filles faisaient lorsqu'elles se sentaient proches.

Je tournais une nouvelle page pour tomber sur la rubrique « internet, notre ami » que j'allais rapidement passé avant d'entendre un bruit de l'ascenseur. Celui-ci se trouvait être directement la porte d'entrée – bien qu'une clef ( maintenant deux ) spéciale pour accéder à mon ( notre ) étage fantôme ( pour plus d'intimité ) nous dispenser du genre d'intrusion qu'on voulait éviter – et cela ne pouvait indiquer qu'une seule chose : quelqu'un était entrain de rentrer et je me doutais que se soit ma fille. Je levais la tête pour voir au lien la pendule de la cuisine américaine annonçait quatre heure du matin. Tiens, j'avais rate le travail. Oh non, c'était mon jour de repos car les humains ont besoin de repos de temps en temps et arriver le teint trop frais tous les matins passait mal donc.. Bon, ça va. Du moins, je crois. Dès que l'ascenseur s'ouvrit dans un bruit sonore ennuyant – j'avais déjà essayé de le faire changer mais cela aurait perturbé les autres clients – lointain qui pour mon ouïe de vampire me parvint très proche. Ma fille étant elle aussi un monstre avide de sang et de meurtre m'entendrait très bien même si je chuchotais à plusieurs centaines mètres de loin d'elle. Je lui lançais donc d'un ton neutre mais baigné d'amertume et d'énervement – que mon visage ne trahissait jamais – un commentaire assez parental très banal.

-« Non mais tu n'as pas vu l'heure, ma fille ?! Tu sais l'heure qu'il est ? Tu crois que les gens vont croire que tu es toujours fraiche à ce genre d'heure si tu étais mortelle ? Je ne pense pas alors fais-moi le plaisir de me dire.. C'est quoi cette tenue ? Tu es sortie faire la fête sans moi ? » m'offusquais-je en fronçant les sourcils.n
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MessageSujet: Re: T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) Icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 21:24

Non mais j'hallucine! C'est bien le seul client qui me fait attendre une demi-heure! Et il n'est toujours pas là! Je n'allais pas rentrer maintenant tout de même! Et puis, je n'avais aucune envie de voir Nhoa. Je savais que je n'arriverais pas à canaliser ma haine et je sais très bien que c'est une faiblesse. Mais elle a tué l'homme que j'aimais, et sous mes yeux en plus! Je m'apprêtais à le transformer... Et à chaque fois que je voie Nhoa, je voie seulement la destructrice en elle, celle qui m'a insufflé ses blessures qui me transpercent jour et nuit. Quand je la voie, je repense à lui, je pense à tout ce qu'on aurait pu vivre, à... tellement de choses rendues impossibles pas sa faute à elle. Désolé, quand j'y pense, je deviens faible, je deviens une victime. Je n'aime pas ça d'ailleurs mais passons.
00h34. ça commence à faire là, 34 minutes de retard! J'y crois pas. J'espère pour lui qu'il est mignon car sinon il n'a aucune chance. Si en plus il est marié, il est mal barré. Je décidai alors de me rhabiller. A quoi servait-il d'attendre quelqu'un qui ne viendrait probablement pas? Et puis, je peux faire bon nombre de choses en attendant. Je pourrais peut-être aller à cette nouvelle boîte qui vient d'ouvrir? Ou alors...

-Désolé du retard, j'étais en service.

Je tournai ma tête en direction de la belle voix masculine qui m'avait tirée de mes pensées. Un flic. Il était plutôt mignon. Même très mignon. Y en a qui ont de la chance dans la vie, il va vivre. Hum, je me demande ce qu'il va me demander de faire... mon premier flic, ça promet! Hum, pas d'alliance, il n'est pas marié, ou alors il est veuf. Dans tout les cas il n'a pas d'épouse qui l'attends chez lui.

-[i]Mouuais [/i], fis-je tout en le scrutant de plus prés, [i]alors mon chou, qu'est ce que tu veux? La totale ou juste les câlins sous la couette?[/i]
-S'il-vous-plait, répondit-il gêné, pas de "mon chou" ou de petits noms du genre. Je... ma femme est morte et je n'aime pas ces noms. Je trouve ça stupide.
-[i]On s'apprête à coucher ensemble donc laisse tomber le vouvoiement ok? Et puis concernant les petits noms, je suis de ton avis, c'est stupide, mais généralement ça plait. [/i]

La conversation ne dura pas. Je m'attaquais bientôt à mon policier -j'avais irrésistiblement envie de lui passer les menottes- qui ne se laissa pas prier. Je vous épargne les détails, tout le monde sait ce qu'il se passe quand deux personnes couchent ensemble. C'est pas parce que je suis payée que c'est différent. Celui là il changeait de tout les mauvais coups de la journée. Et j'en ai eu! Ils ont tous finis par la fenêtre - après leur avoir sucé le sang il fallait bien que je me débarrasse des preuves et donc des corps- et vraiment c'est tant mieux. Il y a certaines personnes qu'il vaut mieux voir mortes que vivantes. Le contraire est vrai aussi, mais plus rare.

-[i]Tu t'appelle comment?[/i] lui demandai-je une fois fini, la tête sur sa poitrine.
-Shawn. Shawn Moore. Et... je peux prendre un autre rendez-vous? Disons pour la semaine prochaine. Même heure, même endroit.
-[i]Ok.[/i]

Je me levais et me dirigeais vers mon sac -je dus enjamber le tas de vêtement qui gisait au sol pour ça- et prit mon agenda pour y noter le rendez-vous. J'étais vraiment over-bookée! Qu'elle heure était-il? 2h15. Hum, ça fait 1h45 soit 700$. Et oui, je suis la meilleure de la ville, ça paye! Je lui annonça le prix puis commençais à me rhabiller. Il me tendis les billets et je sortis, le laissant seul dans la chambre d'hôtel. Soudain, je remarquais que mon cœur s'étais affolé et que je tremblai légèrement. C'était les mêmes symptômes que j'avais eu avec William. Je n'étais pas amoureuse tout de même! Façon ce serait impossible, c'est mon client.
Pour me changer les idées, j'allais à cette nouvelle boîte qui se trouvait quelques rues plus loin. J'utilisais la vitesse vampirique -afin de rentrer sans que personne ne me remarque et que je n'aie pas à payer- et m'arrêtais dans un coin sombre ou personne ne me vis. C'étais pas très animé ici, je décidai d'aller chauffer la piste. Les hommes qui y dansaient ne se laissèrent pas prier, en même temps quand un créature -je parle de ma beauté là- comme moi vous aborde, vous dites pas non quoi. Les heures défilèrent sans que je ne les voient. Ce n'est que quand il fut 5h moins le quart que je décidai de rentrer. Nhoa devait probablement m'attendre avec un de ces magazines qu'elle à déjà lus des dizaines de milliers de fois. Combien de fois je suis rentrée à pas d'heure et qu'elle m'attendait à demi-allongée sur le sofa afin de pouvoir me passer un savon?
En effet, quand je fus rentrée, elle était sur le sofa et feuilletait un magazine. Tiens, c'était un nouveau cette fois-ci.

- Non mais tu n'as pas vu l'heure, ma fille ?! Tu sais l'heure qu'il est ? Tu crois que les gens vont croire que tu es toujours fraiche à ce genre d'heure si tu étais mortelle ? Je ne pense pas alors fais-moi le plaisir de me dire.. C'est quoi cette tenue ? Tu es sortie faire la fête sans moi ? fit-elle, furieuse.
[i]-Tu n'aurais pas dû veiller pour moi,[/i] fis-je doucement, tu sais très bien que je reviens toujours et que malgré tes sermons je continue et continuerai à sortir jusqu'à pas d'heure.

Elle baissa légèrement la tête -si légèrement qu'un humain ne l'aurait pas remarqué- et ferma son magazine puis soupira. Je savais qu'elle n'aimait pas que je rentre si tard -ou si tôt- et qu'elle était en train de se demander comment elle allait me "punir". Ses punitions seraient enviées de la plupart des adolescentes puisqu'elles consistaient en journées de shopping en sa compagnie. Ce n'était pas vraiment une punition pour moi puisque la mode a une grande place dans ma vie. Lentement Nhoa se leva et se retourna et me fixa. Je sentis mes mains commencer à trembler et m'appliquais à me calmer.

[i]-Quoi?[/i] demandais-je agacée.

Pourquoi ne disait-elle rien? Elle pourrait au moins ne pas me fixer comme ça, elle m'énerve vraiment là. Je m'apprêtais à retourner dans ma chambre quand elle se retrouver -en moins d'un seconde- sur mon passage, me barrant la route. Je ne peux même pas aller dans ma chambre?!

-[i]Laisse moi passer.[/i]

Je savais que j'étais physiquement plus faible qu'elle mais vu qu'elle détestait me faire du mal, j'avais une chance qu'elle me laisse passer. Malheureusement, elle en avait décidé autrement. Elle ne bougea pas d'un pouce et un sourire moqueur vint s'installer sur son visage. Alors -comme on était dans une impasse, je devais bien agir- je lui sautait dessus, nous nous battîmes quelques secondes -c'était plutôt un amusement- puis tout s'arrêta brusquement. Elle m'avait plaqué au sol, si bien que je n'arrivai plus à bouger ne serait ce qu'un membre. J'imaginais bien ce qu'elle pourrait me sortir. Un truc du genre "je pourrai te tuer, souviens t-en" ou alors "entraînement terminé". C'était tout à fait son genre. Imprévisible.

-[i]Aurais-tu l'amabilité de me lâcher je te prie? lui demandais-je amèrement.[/i]


Dernière édition par Mian S. Fascinelli le Dim 25 Avr 2010 - 11:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) Icon_minitimeDim 18 Avr 2010 - 13:38

Je devrais grincer des dents pendant ce genre de moment bien que cela me serait désagréable – mes pauvres canines étaient sensibles tout de même, il fallait les ménager – pourtant se serait le meilleur moyen de garder tout cet énervement à l'intérieur pour ne pas à avoir à me justifier le lendemain par rapport à la femme de chambre sur l'état de l'appartement ou du moins de la « chambre » d'hôtel. Ce n'était pas pour rien que j'évitais le personnel, je crois même que je n'avais croisé qu'une seule fois le gérant du Mirage, c'est pour dire. Vous imaginez ce qu'ils devraient ce dire « C'est une poule que son amant garde ici pour ne pas avoir de problème avec son épouse, encore une histoire tordue quoi ». Oui, c'était une histoire tordue mais jamais dans ce sens, c'était marrant comment les mortels revenaient toujours aux clichés de nos jours.

C'est avec un délicieux sourire hérité certainement de ma personne – qu'est-ce qui n'était pas moi dans tout ce tas de putréfaction qui me faisait face ? - ou du moins comme je lui avais appris parce qu'on arrive jamais à la cheville de celui qui vous a enseigné après tout qu'elle me servit sa soupe. Ce n'était pas très convaincant et je percevais derrière tout cela qu'elle tentait de me faire enrager bien plus que je ne l'étais déjà. Je souris à mon tour. Ma pauvre fille n'avait aucune idée de ce que je pouvais faire dans ce genre de crise, je n'étais pas prête à me faire découvrir par des fichus hunters par sa faute bien que le jeu pourrait sembler amusant en y songeant – je me voyais déjà entrain d'ouvrir la trachée d'un hunter sans pour autant avaler ne serait-ce une goute du liquide, ils n'en valaient même pas la peine ce qui était malheureux en soi.

-« Tu n'aurais pas dû veiller pour moi » me répondit-elle doucement. « Tu sais très bien que je reviens toujours et que malgré tes sermons je continue et continuerai à sortir jusqu'à pas d'heure »

Oui maintenant que j'y pensais, c'était un véritable problème de discipline cette fille. Pourquoi ne pouvait-elle pas m'écouter et faire exactement ce que je lui demandais de faire ? C'était pas vraiment compliqué, elle pouvait suivre mes « conseils » au moins mais non, il fallait constamment qu'elle me tienne tête. Heureusement, sinon j'aurais fini par m'en lasser depuis le temps comme pour ses départs ( et ses retours simplement quelques semaines voir mois au maximum après ) et c'était pour cela que je l'avais conditionné pour me ressembler quoique la ressemblance extérieur n'était pas flagrante – n'avait-elle pas quelques printemps de plus que moi à la base physiquement parlant ? - or ce n'était qu'un détail. C'était comme me retrouver à me parler à moi-même, à la même fureur qui m'habitait mes premières années parce que je ne devais pas l'oublier, Mian n'était qu'une enfant encore ( sur l'échelle de mon âge évidement ) et quoiqu'il en soit, quoiqu'elle puisse penser, les jeunes se doivent d'écouter leurs aînés.

C'est avec lassitude que je baissais la tête. J'allais donc devoir la punir avant qu'elle ne pense que j'étais simplement sa « bonne copine » et non pas sa mère quoique j'aimais beaucoup qu'elle me considère ainsi de temps en temps mais pas lorsque cela l'arrangeait. J'avais l'habitude de définir les règles, elle n'allait pas en passer outre bien qu'elle n'était pas n'importe qui pour moi, elle n'allait pas longtemps me tenir tête. Je soupirais passablement en refermant mon magasine de mode, après tout, des horreurs j'en provoquais tous les jours alors les voir étalaient dans mon magasine sensé ne traitait que de mode, je trouvais cela terriblement irritant. En quelques centième de secondes, je me retrouvais debout à quelques mètres d'elle. Je ne savais pas ce que j'allais encore faire ; si ma punition serait douce ou bien au contraire si celle-ci serait très douloureuse. J'étais de bonne humeur en rentrant la veille alors je ne voyais pas pourquoi je devrais être méchante bien qu'elle est de bon matin gâchait mon humeur. Je sais ce que vous vous dites : « on ne peut rien lire sur mon visage, ni haine, ni bonheur » pourtant ce que j'éprouvais là en y pensant, c'était l'envie de la corriger de lui faire peur du moins. C'était déjà le cas vu qu'elle commençait, malgré son caractère et la tête haute qu'elle abordait, à trembler. J'esquissais un sourire que je jugeais énigmatique.

-« Quoi? »
-« Tu connais mon point de vue sur la question, chérie. Tout enfant désobéissant doit être puni et tu n'échappe pas à la règle, je suppose. » murmurais-je si bas que je me doutais qu'elle n'eut pas entendu ni même remarqué que mes lèvres avaient bougé.

Je sais que c'était assez vieux jeu mais j'avais été élevé ainsi dans ma campagne du Portugal bien que je n'eus jamais été punie étant donné que j'étais une petite fille modèle. Du moins pour le moment, pensais-je malicieusement. Je n'aimais pas appliqué la méthode forte, nous étions – le pensais-je – sur le chemin de la réconciliation d'après ce que j'avais pu comprendre et je n'avais aucune envie de jouer de nouveau au jeu du chat et de la souris sachant que je n'étais pas la souris, il faut pas pousser non plus. J'aime Mian, certes, mais parfois il faut savoir se montrer dur et intransigeant surtout que je n'avais aucune envie de la voir empalée par un ce de ces crétins de hunter car je n'en doutais pas, cette sotte n'avait en aucun cas ressentit leur aura. Elle était trop jeune pour en avoir rencontrer et je dois avouer que de mon côté, je m'étais gardée de lui en parler. Cruel, je sais mais peut être est-ce la seule chose qui peut lui faire peur à cette tête brulée et c'est exactement de ce dont elle a besoin ces derniers temps à toujours sortir le soir jusqu'à des heures..

Finalement je ne sus plus vraiment ce que je fis par la suite. Je n'aimais pas qu'on me tourne le dos, c'était en quelque sorte une déclaration de guerre qu'elle me lançait et c'était automatiquement que je lui fis de nouveau barrage – ce n'était pas la première fois qu'on en arrivait là en quelques semaines de cohabitation bien qu'elle vive plus dehors que dans mon appartement, je dois le reconnaître – sauf que cette fois-ci, je n'avais pas tellement la tête à la laisser rejoindre sa chambre tranquillement. Tant pis pour la séance shopping que j'avais planifié, j'irais avec Sara ou même avec Sam ce qui ferait plaisir à son frère parce que pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable quoique je ne pourrais pas me permettre de trop prendre. J'étais sensé n'être qu'une ancienne étudiante de seulement la vingtaine qui galérait à vivre entre deux jobs à Vegas bien que ce n'était absolument pas le cas, il n'y avait que à voir l'endroit où je vivais.

-« Laisse moi passer » tenta-t-elle faiblement.

Je me contentais tout simplement de lui rétorquer avec un sourire moqueur que je n'en avais aucunement l'envie. Pas cette fois, pas ce soir – ou ce matin étant donné que je pouvais sentir que le soleil tentait lui aussi de faire reculer peu à peu notre mère à nous les vampires. Contre toute attente et aussi parce qu'elle voulait s'affirmer, elle me sauta dessus mais c'est avec une très grande facilité que je la remis à sa place en un coup de rein pour la bloquer contre le marbre du salon. C'était assez amusant – quelques secondes – mais tellement facile que je me demandais si un jour, je ne devrais pas vraiment lui faire mal pour qu'elle retienne la leçon. Je disais toujours ça mais je ne faisais toujours rien. Je soupirais intérieurement avant de lui sourire devant son air mi énervé, mi résolu, mi déçu aussi mais mi douloureux bien que je ne lui fis pas grand mal. Je n'allais certainement pas abimé définitivement ma poupée, se serait de l'investissement gâché pour rien et je détestais ce genre de personne. Elle n'avait rien à craindre de moi au fond et non pas parce qu'elle était ma « fille » mais plutôt parce que je n'avais pas encore mené mon but à terme.

-« Aurais-tu l'amabilité de me lâcher je te prie ? » me demanda-t-elle au bout de quelques secondes qui durent lui paraître longue d'un ton amer.

« Oui, je sais chérie, c'est très dur à encaisser de perdre. Je suis moi aussi passer par là, ne t'inquiète pas » voulus-je lui rétorquer mais je n'avais aucune envie de me montrer douce.

-« Je devrais peut-être t'offrir un miroir encore plus grand, tu t'es encore raté, mon ange »
lui répondis-je alors en souriant ironiquement, tout était dans le ton. « Tu ne sais vraiment pas t'épiler, c'est un vrai problème pour toi à ce que je remarque »

Aussi vite qu'avait duré notre « dispute », je me retrouvais de nouveau confortablement installée en tailleur sur le spacieux divan du salon. Elle grogna après s'être rendue compte que je ne la bloquais plus au sol me faisant de nouveau rire mais cette fois-ci d'un ton tout de même tendu. J'aimais faire pencher la balance de mon côte avec mes répliques acérés et elle n'était pas prête d'y échapper.

-« Tu ne veux toujours pas me répondre, amour, tu as peur que je ne te gronde encore ? » demandais-je calmement. « Tu sais que je n'aime pas ça du tout et je m'assurerais que tu retiennes la leçon si tu recommences mais bien entendu, il n'y aurait aucune raison pour que je ne te retire un membre si tu fais ce que je te dis, n'est-ce pas mon ange ? »

Mon visage était calme. Ma voix était douce. Elle semblait respirer assez difficilement et non pas parce que nous venions de nous « battre » mais parce que le regard préventif que je lui lançais devait sans aucun doute être très déstabilisant mais aussi très sérieux.

-« Assis-toi veux-tu ? J'ai quelque chose à te dire et c'est malheureusement pour cela que je me suis donnée à t'attendre ce matin »

Déjà le soleil pointait définitivement le bout de son nez. Je considérais ce chapitre clôt et c'est tranquillement que je lui indiquais gentiment mais fermement la place à mes côtés.
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MessageSujet: Re: T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) Icon_minitimeSam 24 Avr 2010 - 21:49

Je me sentais ridicule, allongée sur le sol, soumise à la volonté de ma mère. Je ne supporte pas quand elle prend ses grands airs et qu’elle fait ce sourire moqueur, ça a le don de m’exaspérer profondément. J’aimerai tellement la battre juste une fois, juste pour qu’elle voie ce que ça fait et que pour une fois elle soit soumise à ma volonté. Mais je sais bien que je ne suis pas assez forte, pas encore. Malgré le fait que ça fait un moment que je suis une « buveuse de sang » je n’ai pas autant d’expérience que Nhoa et je n’ai pas toujours eu envie de me battre. Ce n’est que vers 1950 que j’ai commencé à me déchaîner. Nhoa, quant à elle, refuse catégoriquement de m‘entraîner ou de m’enseigner quelques techniques de combats. Elle dit que c’est « totalement superflu quand on voit le monde dans lequel nous vivons ». Mais, je ne suis pas idiote, je sais bien que d’autres créatures de notre genre – et pas que des Vampires- existent. Sinon, le monde serait bien trop facile, trop ennuyeux, il n’y aurait aucun intérêt à y vivre.

- Je devrais peut-être t'offrir un miroir encore plus grand, tu t'es encore raté, mon ange, tu ne sais vraiment pas t'épiler!

-Excuse-moi ? fit-je soudain surprise, on ne s’épile pas de la même façon, ce n’est pas pour ça que je m’épile mal !-C'est un vrai problème pour toi à ce que je remarque, continua t-elle ignorant ce que je venais de rétorquer.

Le temps d’un battement de cils, ma mère était installée confortablement sur le sofa, exactement là où elle se trouvait à mon arrivée dans l’appartement. Elle ne comprenait ni n’entendais jamais les choses comme moi. Elle veut toujours que je fasse ce qu’elle veut, comme elle veut, mais elle m’a offert une vie, et c’est à moi d’en profiter. Bon c’est vrai que des fois je pourrais faire des efforts mais bon, faut pas qu’elle abuse non plus. J’échappais un grognement et me relevais lentement –pour un Vampire ça équivaut à 1 ou 2 secondes- puis posait mon regard sur Nhoa qui paraissait ne pas du tout faire attention à moi.

-Tu ne veux toujours pas me répondre, amour, tu as peur que je ne te gronde encore ? Tu sais que je n'aime pas ça du tout et je m'assurerais que tu retiennes la leçon si tu recommences mais bien entendu, il n'y aurait aucune raison pour que je ne te retire un membre si tu fais ce que je te dis, n'est-ce pas mon ange ?

-Ce sont des menaces ? fis-je soudain irritée, tu crois vraiment qu’avec des menaces tu va me persuader de faire tout ce que tu veux ?

Non mais vraiment, elle ne manque pas d’air. Elle m’appelle « mon ange » ou « amour » tout en me faisant des menaces. Il faut vraiment que je sois plus gentille, c’est vrai, sans elle j’aurai été forcée de me marier à un homme horrible et de subir les coups de mon père. Et surtout, je n’aurai jamais pu connaitre ce monde, toute cette technologie, tous ces hommes, toutes ces fêtes, tout ce fun quoi ! Et puis au fond elle n’est pas si méchante, si elle a tué William ce n’est pas par méchanceté ni jalousie mais par égoïsme. Elle me veut pour elle seule, enfin je pense, j’espère.

-Bon excuse moi, mais j’ai besoin d’un peu de liberté aussi, tu comprends ?

Je n’en reviens pas, je viens de m’excuser… Mais qu’est ce qu’il m’arrive, je ne serais pas devenue mielleuse tout de même ? Elle à tué l’homme que j’aimais, celui avec qui je voulais passer mon éternité, celui avec lequel je voulais tout partager. Il doit être vengé, d’une façon ou d’une autre, je n’ai pas le droit de m’excuser ou de me montrer faible face à elle –bien que je le sois comparée à elle ce que je sais. Elle tourna la tête vers moi et me lança un regard certainement du à mes excuses. C’est vrai qu’elle n’était pas vraiment habituée à ce genre d’attitude de ma part, elle va finir par être suspicieuse, ce que je ne souhaite absolument pas vu que j’ai quelque chose à cacher et que ce n’est certainement pas ce dont elle serait suspicieuse, enfin je crois.

- Assis-toi veux-tu ? J'ai quelque chose à te dire et c'est malheureusement pour cela que je me suis donnée à t'attendre ce matin

-Oh je croyais que tu t’inquiétais pour moi, la taquinais-je ironiquement.

J’espère que ça ne va pas durer deux heures ce qu’elle a à me dire parce que j’ai encore beaucoup de choses à faire : mettre à jour mon site, aller sur facebook, appâter de la nouvelle clientèle, faire mon sac, prendre mes rendez-vous, revoir mon agenda, me préparer. Bon d’accord, ce ne sont pas des choses super importantes mais bon. Et puis que veut-elle me dire ? Apparemment je ne suis pas la seule à avoir des secrets, a moins qu’elle ne veuille m’annoncer qu’on ira chez l’esthéticienne ou faire un peu de shopping, mais bon elle ne m’aurait pas attendu pour ça. Quoi que… c’est quelque chose de très important pour elle, c’est toute sa vie avec l’alcool et les sorties. Elle tapota doucement la place à côté d’elle sur le sofa sachant certainement que je ne m’y installerai pas. Je m’assis sur le fauteuil en face d’elle et prit le magazine qu’elle lisait quelques secondes plus tôt et l’ouvrit directement à la page mode.

-Bon, qu’est ce qu’il y a ? Demandais-je à ma mère attendant qu’elle me dise ce qu’elle voulait me dire.

Face à son silence, je relevais la tête dans sa direction, attendant sa réponse. Vraiment si elle a quelque chose à me dire faut qu’elle le fasse, je ne vais tout de même pas attendre 8 huit jours. Je l’interrogeais du regard mais pour toute réponse elle prit le magazine et le reposa délicatement sur la table.
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Dawn E. Pierce
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MessageSujet: Re: T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) Icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 16:09

Je me voyais très mal lui faire une confidence au point où nous nous trouvions, je veux dire, je n'allais pas tout à coup après l'avoir menacer de la démembrer – en y prenant du plaisir de plus bien que se soit plus mon vrai caractère dans ces moments de ce genre – l'avertir que ces derniers temps, il y avait déjà des hunters aux alentours de notre maison – du moins, de la mienne quoi – et surtout pas que je trainais avec un des leurs. Elle allait encore penser – pas vraiment à tord parce que il m'arrivait d'avoir un esprit assez tordu – que si je faisais ça, c'était uniquement dans le but de la coincer et de me retourner de nouveau contre elle. Bien que la dernière fois que cela fut tendu – réellement tendu hein pas ce genre de petites disputes de deux minutes qui sont malheureusement ou heureusement même régulièrement à mon planning pour tromper l'ennui – à cause d'un humain, je songeais qu'elle ne puisse pas m'en vouloir de lui avoir cacher des choses. C'était vraiment dans ma nature d'être diabolique, je devais m'en souvenir parce que si quelque fois, je l'oubliais – surtout quand je me retrouvais dans un endroit et certainement un lit agréable – mais jamais vraiment longtemps. Je ne pouvais pas admettre que c'était ma nature et donc que je n'y faisais plus attention bien que parfois, je me surprenais moi-même.

Je levais distraitement la tête – mouvement imperceptible pour un être humain – en entendant le léger, presque dit comme s'il allait l'étrangler, « désolé » qu'elle m'adressa. Bon, nous n'étions pas autant brouillées que ce que je le pensais. C'était bien à savoir, peut être pourrais-je lui dire ce que j'avais prévu de lui dire avant que finalement je ne « perde » le contrôle de la véritable Nhoa. Je soupirais intérieurement, et je sentis que la bougie de ma bonne humeur subissait un vent assez déchainé, habituel si bien que je savais depuis le temps qu'elle en était le déclencheur. Dès que je pensais à Ean, une amertume apparaissait. Il avait été le seul à apprécier totalement celle que j'étais. Le démon à chair humaine qu'il avait rencontré, et peut être aimé – qui pouvait vraiment savoir les choses au point où nous étions ? - et qu'il m'avait aidé à libérer des chaines de ma morale, de mes préjugés et de mes peurs. Oui, peur d'être rejeté. Aujourd'hui encore, la fille que je m'étais créé, que j'avais conditionné pour me ressembler n'avait pas cette lueur de monstruosité dans le regard. Je n'étais encore qu'au début du chemin, et j'espérais qu'elle ne s'en doutait pas encore de peur qu'elle ne parte avant que j'en eusse fini. Mian était encore bien trop fragile – malgré le fait qu'on se fasse une idée du vampire indestructible – pour que je puisse l'abandonner d'où mon indifférence à ses départs répétés ainsi qu'à ses retours à mes cotés comme si rien n'était. Si je montrais du remord, elle prendrait un malin plaisir à se torturer elle-même car on ne peut jamais allé bien loin de son créateur. Du moins lorsqu'on est aussi jeune qu'elle ne l'est. J'esquissais un sourire qui l'intrigua – de l'autre côté, installée sur son fauteuil – en repensant à mes premières années de souffrances que j'étais loin de comprendre. Des souffrances autant affectives que psychologiques. On a besoin d'amour, et techniquement, c'est notre créateur qui nous la confère, qui nous apprend tout ce que l'on doit apprendre pour survivre et avec l'habitude et l'affection que l'on a développé pour lui – parce que les vampires aussi ont besoin d'affection. Puis les douleurs psychologiques qui s'apaisent près de celui qui nous a offert cette nouvelle vie – si on peut appeler ça une vie.

Je secouais vivement la tête. Qu'est-ce qu'il me prenait de penser à cet abruti à une heure pareille ?! C'était pas vraiment le moment, ma vieille, tu avais d'autres lézards à fouetter pour le moment et des lézards assez gros. En plus si tu considérais les ennuis que ton pouline allait t'emmener si jamais tu ne l'avertissais pas. Il est vrai que je me retrouverais ennuyer si jamais elle passait de l'autre côté – littéralement, si elle « mourrait ». Je jetais un coup d'œil à celle-ci. Elle était entrain de feuilleter le magasine que j'avais tantôt abandonné sur la table. Mouais, rien de bien réellement intéressant dans celui-ci mis à part ces meurtres qui pourraient passer pour une boulette d'un confrère si on ne disposait pas de la connaissance que j'avais acquis avec l'âge. Elle ne s'en rendrait pas compte et c'était tant mieux dans un sens.

-« Bon qu'est-ce qu'il y a ? » me lança-t-elle une fois que l'énervement devant mon silence la prit.

J'esquissais un large sourire cette fois-ci, beaucoup plus ironique que les préférant que j'avais pu esquisser. Elle n'était vraiment pas prête à faire cavalier seul. Elle serait véritablement perdue sans moi et bien que cela ne me ressemble pas de m'attacher à des choses, j'étais assez contente que ce fut le cas. Je ne répondis toujours pas, attendant encore un peu. Elle voulait que les choses aillent vite pour pouvoir finir vite. Tout simplement or je n'étais pas disposée à la laisser partir de si tôt alors que j'avais passé pas mal de temps à l'attendre. Quoique le temps n'est que futilité quand on dispose d'un temps illimité de vampire.

-« Je voulais simplement t'avertir que Vegas n'est malheureusement plus ce qu'elle était, chérie. Eh oui, moi aussi je pensais que nous serions tranquille encore un bon moment mais bon Meagan gère mal ses affaires donc il fallait bien que cela arrive un jour » commençais-je en observant juste au dessus de son épaule le soleil éclairait la table un peu plus loin. « Je veux dire par cela qu'il y a plus dangereux que ces imbéciles de hunters, on dirait même que quelqu'un aime bien passé ses nerfs sur les gens.. comme nous. Des vampires » précisais-je en la voyant froncer les sourcils. « Est-ce que tu comprends ce que cela veut dire, chérie ? Plus de sorties à répétition. Impossible qu'un humain soit aussi endurant et ça un hunter – bien qu'il ne soit pas très mal soit – peut très bien le voir. Ça m'embêterais si je devais te retrouver calciner au pas de la porte ou alors un pieu dans le cœur à la sortie d'une boite de nuit. Puis, j'aurais pas mal d'ennuis par la suite. Je voudrais te venger par la suite et enfin, ce ne serait pas très beau à voir ni même à entendre.. Surtout pour une enfant de ton âge, mon ange »

Je fronçais les sourcils me rendant compte que le soleil montait bien vite ce matin. Grr. Vraiment ! Etait-ce parce qu'une fois, nous discutions tranquillement ? J'allais finir par le croire parce que d'habitude, nous ne nous adressions que peu de mots étant donné qu'on se voyait très peu souvent. Ce n'était pas de ma faute si je devais tenir ma couverture de temps en temps - surtout de plus en plus souvent depuis que ces hunters avaient débarqués à Végas - et que celle-ci passait très peu de temps à la maison. A ce que je savais, le travail de dessinatrice était plutôt effectué à la maison alors pourquoi est-ce que lorsque j'étais là, elle n'était déjà plus là ? Je savais très bien qu'elle souhaitait être indépendante mais tout de même. La liberté cela ne se donne pas, cela se mérite, se gagne à force d'éfforts et des éfforts, ces derniers temps, elle était loin d'en faire des suffisants.
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MessageSujet: Re: T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) Icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 18:07

Je regardais Nhoa tranquillement, sentant le soleil commencer à caresser ma peau a moitié dénudée. Le soleil se lève de plus en plus tôt ces temps-ci, c’est peut-être la terre qui tourne plus vite ! Non, je rigole. Mais, ça fait du bien du soleil –malgré le fait que je ne souffre pas du froid-, les journées sont plus belles, enfin disons moins laides. Bref, Nhoa, paraissait sérieuse, je n’allais pas attendre éternellement non plus.

-Je voulais simplement t'avertir que Vegas n'est malheureusement plus ce qu'elle était, chérie. Eh oui, moi aussi je pensais que nous serions tranquille encore un bon moment mais bon Meagan gère mal ses affaires donc il fallait bien que cela arrive un jour, commença t-elle en regardant –me sembla t-il- la baie vitrée, je veux dire par cela qu'il y a plus dangereux que ces imbéciles de hunters, on dirait même que quelqu'un aime bien passer ses nerfs sur les gens... comme nous. Les vampires.

Comment ça les hunters ? Et elle a attendu autant de temps pour me dire que des gens n’attendaient qu’une chose : tuer des vampires ? Non, mais qu’est ce qu’elle a dans la tête ce n’est pas possible ! Elle veut ma mort ou quoi ? Calme-toi Mian, calme-toi. C’est bon. Non mais c’est vrai quoi, elle aurait pu m’avertir avant quand même. Peut-être qu’un de mes clients est un hunter et qu’il enquête avant de me tuer pour savoir si je connais d’autres vampires, peut-être que je côtoie des hunters sans le savoir qui attendent que l’occasion de me tuer se présente.

-Est-ce que tu comprends ce que cela veut dire, chérie ? Plus de sorties à répétition. Impossible qu'un humain soit aussi endurant et ça un hunter – bien qu'il ne soit pas très mal soit – peut très bien le voir. Ça m'embêterais si je devais te retrouver calciner au pas de la porte ou alors un pieu dans le cœur à la sortie d'une boite de nuit. Puis, j'aurais pas mal d'ennuis par la suite. Je voudrais te venger par la suite et enfin, ce ne serait pas très beau à voir ni même à entendre.. Surtout pour une enfant de ton âge, mon ange.

Et je suis censée faire quoi ? Rester enfermée toute la journée dans cet appartement et me faire livrer de la « nourriture » ? Abandonner mes études à la fac d’histoire ? Ne plus exercer mon métier ? Ce n’est pas parce que des hunters traînent dehors à la recherche de vampires, que je dois cesser de vivre, enfin si je peux dire. De toute façon je ne peux pas cesser mes activités. Bon, si on regarde du bon côté, elle tient à moi, c’est déjà ça. Elle ne veut pas que je meure sinon elle devra me venger et ça lui causera des ennuis… C’est super valorisant.

-Qu’est ce que tu veux que je te dise ? Je ne vais pas arrêter de sortir à cause de ces hunters. Entre la fac d’histoire et le reste, je ne peux et ne veux rien abandonner.

Pour toute réponse, ma créatrice soupira. Je la voyais bien se lever et se poster devant la baie vitrée comme ldans ces films où es présidents veulent avoir l’impression de dominer le monde juste après avoir pris une décision ou quand ils ne veulent pas qu’on voit leur visage quand ils hésitent ou qu’ils ne savent pas quoi faire. Mais elle restait stoïque, ne lassant percer aucune émotion de son visage, elle n'avait aucune réaction.

-Si tu m’apprenais à me battre…

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que Nhoa echappa un léger grogrement, elle semblait furieuse que je sois aussi réticente à ses avertissements, mais au moins, j'avais réussi à la faire bouger. Si elle acceptait de m’enseigner a combattre, si je me faisait attaquer, je saurai mieux me défendre. N’est ce pas logique ce que je dis là ? Elle me traite comme une gamine capricieuse et rebelle, mais je n’ai pas 4ans, j’en ai 179 ! Presque deux siècles à vingt ans prés ! Bon c’est vrai, elle a cinq siècles et demi environ, mais bon, ce n’est pas parce que je n’ai pas connu le monde dans les années 1500 et quelques que je suis une gamine. C’est vrai, je n’aime pas la froisser, la mettre en colère, mais mes idées ne changent pas, je veux savoir me battre, savoir me défendre. Je veux profiter de ce qu’elle m’a offert, profiter de ces dons que les humains n’ont pas.

-Tu sais que j’ai raison, tu dois m’apprendre à me battre. Et si toi tu ne le fais pas, je trouverais quelqu’un d’autre, apparemment nous ne sommes pas seules à Vegas, dis-je en désignant le magazine et en faisant référence à ce qu’elle venait de me dire, je ne pourrais rester éternellement faible, par rapport à toi du moins, et tu sais que je serais capable de ça. Alors je te le demande, apprends moi à me battre.
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MessageSujet: Re: T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian ) Icon_minitimeVen 14 Mai 2010 - 14:47

Je ne savais plus comment réagir parce que apparemment la « punir » ne semblait pas lui mettre du plomb dans la cervelle. J'avais pourtant essayé, bon diable savait combien j'avais essayé bien que je doive avouer que j'ai souvent abandonné parce que cela n'allait plus dans mon intérêt et que je m'ennuyais. Eh bien quoi, les parents aussi ont besoin de vacances sinon pourquoi ces imbéciles auraient-ils inventé l'indépendance ? Il faut voir les choses comme elles sont après tout. Je soupirais intérieurement méditant silencieusement sur ce que j'allais pouvoir lui répondre. Pour sûr que je ne préparais pas mes monologues à l'avance – quoique cela arrivait de temps en temps – or j'avais flairé qu'elle me sortirait cela un jour. Tôt ou tard, tout parents quel qu'il soit – qu'il est bien oui mal élevé son enfant – reçoit une bombe de la prunelle de ses yeux. J'aurais nettement préféré entendre ça qu'elle m'annonce qu'elle était homosexuelle ou un truc dans le genre, après tout, je me demande bien comme ces filles peuvent prendre leur pied avec une personne du même sexe. Ce n'est pas pour rien que la nature a doté l'homme d'atout plus que tentant. Je ne devrais pas m'égarer là parce que je suis entrain de m'imaginer les fesses bien moulus de Sean et ce n'était pas le but recherché.

Je me doutais qu'elle réfléchissait aussi sur le sujet. Je m'attendais à quoi ? Je n'allais pas la séquestrer – d'abord, il n'y avait pas réellement de matériaux qui résistent à la force vampirique – ni la lobotomiser pour qu'elle n'est même plus l'idée de sortir. Cela ne me plairait pas à moi alors je songe qu'elle non plus. D'un côté, j'étais heureuse qu'elle aille toujours à la fac bien que pour ma part, j'aurais pris une autre spécialité étant donné que l'histoire, elle est bien plus cultivée que son fichu professeur puisqu'elle, elle a eu la chance de la vivre – vraiment, je ne vois aucun esprit logique dans ceci.

-« Qu’est ce que tu veux que je te dise ? Je ne vais pas arrêter de sortir à cause de ces hunters. Entre la fac d’histoire et le reste, je ne peux et ne veux rien abandonner. »
-« Oui, il est vrai que je ne peux pas te séquestrer, tu ferais bien trop de bruit quoique si je t'emmène dans un entrepôts pas loin, je n'aurais aucun problème et jusqu'à ce que.. Non, je ne suis pas une spécialiste de ces imbéciles, je ne sais pas combien exactement il y en a.. »
finis-je songeuse me rendant compte que savoir qu'il y avait des hunters à Végas ne changeait rien, il fallait que je trouve un moyen de m'en débarrasser.

Elle fronça les sourcils en m'entendant parler ainsi. Eh bien, il ne fallait pas qu'elle pense que je ne pensais pas à elle, je ne voulais pas que toutes ses années à la conditionner à être un diable ne soient vaine. Je détestais le travail mal fait et inachevé surtout si cela finissait sur une déception personnelle. Je n'étais pas caractérielle comme vampire, simplement perfectionniste et c'était cela qui me permettait de jouir comme je le fais aujourd'hui de la « vie » que j'ai en ce moment. Mon visage resta stoïque durant quelques instants bien que rarement un sourire ne le traversait d'habitude, là, je suppose qu'il était comme de pierre étant donné que je pouvais sentir les frottements de l'air sur ma peau. Hum.. Il fallait vraiment que je trouve une idée sinon, elle avait raison, cela n'aurait servi à rien de lui. Bon d'accord, le soir où elle se ferait prendre, elle ne pourra pas dire que je ne l'avais pas prévenu mais là.. J'ai sur la langue un goût amer de vide. Aucune idée ne me venait. Du moins aucune réellement parfaite qui me permettrait de ne plus avoir cela sur la conscience – si jamais que j'en eus une un jour – et que je puisse continuer à vivre comme je le fais sans me soucier d'elle plus que cela. Elle haïssait être chouchoutée – je ne comprenais pas pourquoi, c'était un de mes traits les plus marqué pourtant – depuis un bon moment alors.. Elle n'était malheureusement plus la fille à sa maman. Oh diable que c'est triste. J'ai l'impression que cela me transpercerait le cœur si jamais j'en eus un aussi. N'empêche, cela aurait été plus avantageux parce que là, je pourrais tout contrôler à ma guise sans qu'elle n'ait rien à redire – une confiance aveugle – alors que là, elle était plutôt du genre à faire ce qu'elle voulait.

-« Si tu m’apprenais à me battre… » souffla-t-elle après quelques longues secondes de silence.

Un grognement s'échappa de ma gorge ; je levais les yeux vers ma fille avec de lui lancer un regard dur. Il est vrai que se serait mieux pour elle alors je n'aurais pas à m'inquiéter pour elle mais tout de même, cela pourrait se retourner contre moi au final. Cela serait pathétique si c'était grâce à moi qu'elle venait à me tenir tête à l'avenir. Je devais vraiment y songer. Il y a toujours eu des hunters et nous, nous étions toujours là. J'en avais certes beaucoup tué sans qu'elle ne s'en aperçoive – c'est qu'ils sont futés ces abrutis – durant nos premières années néanmoins, il ne s'agissait plus vraiment que de hunters. Il y avait autre chose, je le présentais très bien et je n'aimais pas cela. Au moins, elle pourrait se défendre contre cette chose qui rôdait dans les rues de Végas et qui commençait sérieusement à m'inquiéter.

-« Tu sais que j’ai raison, tu dois m’apprendre à me battre. Et si toi tu ne le fais pas, je trouverais quelqu’un d’autre, apparemment nous ne sommes pas seules à Végas » me dit-elle en désignant mon magazine.
-« Je doute que cela se fasse sans rien en contrepartie, mon ange » susurrais-je un large sourire, quelque peu, pervers sur les lèvres.

En quelques secondes, je me retrouvais aux pieds du fauteuil où elle avait préféré s'asseoir par pur provocation alors que je lui avais mandé de venir me rejoindre sur le divan. Je n'avais pas fini son éducation, c'était un fait. Cela m'apprendra à toujours remettre à demain ce que je dois faire l'année même. Que croyait-elle naïvement ? Que quelqu'un viendrait l'aider simplement parce qu'elle l'avait demandé. Tout avait un prix dans la vie et par expérience, je savais très bien où cela menait. Mon manque d'expérience avait failli me tuer la derrière fois à Londres alors que Scarlet m'avait sauté à la carotide. Sans Ean, je serais morte.. Réellement morte, quoi, je ne serais même plus le vampire que j'aime tant être. J'y avais perdu mon coeur et mon esprit cette fois là. Il m'avait tout pris mais cela avait été si exquis que je n'y avais pas vu le piège. Silencieusement, je commençais à caresser affectueusement la main qui reposait sur le fauteuil – un sourire commençait même à percer le jour – avant de soupirer longuement. Mian ne bougeait ni ne parlait, elle n'était pas habituer à cet élan d'affection si affection, il y avait là parce que même moi, je commençais à douter.

-« Je ne pourrais rester éternellement faible, par rapport à toi du moins, et tu sais que je serais capable de ça. » lança-t-elle alors voyant que je n'avais pas fini ma phrase. « Alors je te le demande, apprends moi à me battre. »
-« Hum.. Je devrais sérieusement y songer de toute manière. Les vampires sont sensé être des êtres solitaires alors tu auras du mal à te lier avec un autre que moi, chérie. Je crois que si tu dois avoir un précepteur pour ce genre de.. choses, se sera malheureusement moi. »


Je me relevais aussi vite que ma condition ne me le permettait. Il allait falloir que je case ça dans mon agenda déjà overbooké quoique nous n'étions pas obliger de commencer directement, tant qu'elle pensait que cela se passerait. J'esquissais un sourire devant la baie vitrée de ma suite personnelle. Soudainement un éclat argenté attira mon attention de l'autre côté de l'hôtel me faisant froncer les sourcils. Quand même pas de bon matin ? Si ? Meagan n'avait donc rien à faire que de tenter de me traquer. On n'était même plus tranquille chez soi maintenant, c'était le comble. Elle allait m'entendre ! Comme si le fait que Végas soit son terrain de jeu pour jouer au chat et à la souris, elle venait même quand je ne voulais pas jouer. Elle commençait sérieusement à me les chauffer quoique il se pouvait que cela ne soit pas son œuvre mais qui alors ? J'esquissais un large sourire avant de me détourner et de retourner au divan sans pour autant m'y asseoir.

Cela m'était sorti de l'esprit mais finalement, j'avais des choses à faire aujourd'hui. Première, il fallait que j'aille voir Sean en espérant ne pas le trouver encore entrain de dormir – et dire que lui avait des horaires fixes, c'était fou.. - puis que je rende visite à ma « chère » amie, Sam. Après tout, elle allait finir par se demander pourquoi je ne réponds pas à ses appels – on peut jamais avoir de vacances – et puis j'avais promis à Sara de lui rendre visite aujourd'hui pour lire ce qu'elle avait écrit. Cela faisait un bon moment que je repoussais, elle allait craquer et finir par me rendre visite à ma.. fausse adresse.

Zut. C'est vraiment ennuyant de tenter de vivre comme un être humain, en fait, il n'y a que des contraintes... Je soupirais un moment avant de jeter un regard vers la fenêtre, il – ou elle qui sait – n'était plus là. Ouais, il allait falloir que j'aille passer le bonjour à Meagan aussi. Dire que je n'avais même pas dormir parce que j'avais voulu tout de même prévenir mon ingrate de fille. La vie est vraiment injuste de temps en temps, je m'en rends compte bien que je m'en fiches.

-« Je crois que je vais devoir y aller, ma chérie. Ce n'est pas tout mais j'ai d'autres engagements à tenir. Si tu étais venue plus tôt au lieu de n'en faire qu'à tête, nous aurions pu discuter de ton.. futur entrainement. Tu vois qu'il faut toujours écouter ses parents ? » lui rétorquais-je un sourire sur le visage.

En un mouvement, le magazine que je n'avais pas fini de feuilleter s'envola en plusieurs petits morceaux dans les airs. Dommage, je le rachèterais sur le chemin mais avant je voulais vérifier quelque chose. Elle ne sembla s'en apercevoir qu'au dernier moment et grimaça tandis que moi, je riais à gorge déployée.

-« Tu devrais t'entrainer auparavant si tu veux être à la hauteur de mon entrainement. Si tu es trop faible, tu n'y arrivera pas et tu sais que je hais réfléchir sur une seconde chance, n'est-ce pas chérie ? » je cessais de rire avant de continuer en évaluant ma tenue, un pyjama en soi directement importé de Inde. « Bon, ce n'est pas tout, mais je vais devoir me changer. »
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T'as pas vu l'heure ma fille ?! ( Mian )

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