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l'enfance est un monde où personne ne meurt jamais.

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Damon E. Pierce
Damon E. Pierce

    Childhood is the kingdom where nobody dies


Race : sorcier
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l'enfance est un monde où personne ne meurt jamais. Vide
MessageSujet: l'enfance est un monde où personne ne meurt jamais. l'enfance est un monde où personne ne meurt jamais. Icon_minitimeVen 11 Juin 2010 - 13:15


    Première Partie.

Je suppose qu'il faisait jour depuis longtemps car les rayons du soleil parvenaient jusqu'à la large table du grand salon où je me trouvais. J'esquissais un sourire en détaillant ma coupe de thé vide avant d'éclater de rire. Un rire enfantin. J'étais un véritable enfant gâté depuis ma naissance même si je ne pouvais pas m'en souvenir. Les seuls moments où j'étais seule étaient ceux où je me sentais le plus vulnérable. Sans mes parents, je n'étais rien. Ils n'étaient rien sans moi dorénavant même si je comprenais que leur histoire n'avait pas besoin de moi pour continuer ce qui m'agacer beaucoup. Mon père tentait toujours de me faire oublier son absence, elle était rare certes mais très longue si bien que même ma mère pensait qu'il ne reviendrait pas. Pourtant, elle ne semblait jamais être surprise lorsqu'il apparaissait de nouveau un beau matin. Cela faisait deux ans, je crois vu que je n'avais pas encore la notion du temps or j'avais entendu Nounoune le dire et je l'avais retenu pour leur prouver que j'étais capable de me souvenir du haut de mes quatre ans de ce que les autres disaient. Depuis, je suppose que cela avait continué. Je fêterais mes six ans, le lendemain, d'où le fait que je doive encore me tenir correctement sinon je ne serais pas gâtée. Cependant, je m'ennuyais, assise sur notre large divan d'une soie riche et rare où j'avais déjà planté mes ciseaux. J'avais beau balancé mes pieds, observé les alentours du grand salon. Rien. Je m'ennuyais tout simplement. Ma poupée, en porcelaine aux boucles blondes et au bonnet marron clair assorti au ruban que Nounoune avait glissé dans mes cheveux le matin même, sous le bras, je m'élançais gracieusement d'un bond et sans bruit vers le second étage de notre propriété. Je n'avais plus vraiment de mal avec ces immenses marches car j'avais compris que plus elles demandaient d'effort, plus il ne fallait pas lui en fournir. Les marches étaient des choses capricieuses et comme Maman le disait. Il faut être gentil avec tout ce qui t'entoure même si cela se ramène à être gentille avec une marche.

-« Papa ! Papa ! Papa ! » m'écriais-je en rentrant dans la pièce, les yeux brillants et humides, les mains au ciel m'attendant presque à ce qu'il me rattrape au vol comme habituellement. « Papa? » boudais-je en voyant que personne ne m'attendait. Ma poupée roula au sol, à quelques mètres de moi, or je ne me souvenais pas de comment, elle aurait pu arrivé là. Je ne peux que me mettre à pleurer. « Ma.. poupée ! »
-« Oh non mademoiselle Allegra ! »
s'affola du bas de l'escalier ma deuxième gouvernante. « Vous n'avez point oser déranger vos parents » gronda-t-elle de sa voix grave et désagréable tandis qu'elle montait, d'un pas lourd, quatre à quatre les marches de l'escalier menant du premier au second étage.

Pourtant elle ne parvint pas à arriver à temps ; déjà des mains m'attrapaient par ma taille menue et je laissais échapper un glapissement de bonheur. Deux secondes plus tard, je nichais mon nez dans le cou à l'odeur si apaisante de mon père. Il croisa mon regard et esquissa un large sourire à mon intention.

-« Oh pardonnez-moi, Monseigneur Jenkins. La petite a échappé à ma garde et.. Je lui avais bien dit de ne pas venir vous déranger, vous et Mademoiselle mais bien entendu, cette petite malicieuse.. »
-« Ce n'est pas grave, Madame Hown. Laissez-la moi, je vais m'en occuper. »
-« Ohh ? »
fis-je en ouvrant en grand les yeux. « Papa pas gronder moi parce que Papa et moi, on va se marier plus tard ! » m'exclamais-je en lançant un regard méchant à la vieille femme.
-« Voyons, Mademoiselle ! Ce ne sont pas des choses à dire, vous ne comprenez donc pas que.. »

Je lui tirais la langue tandis que je me pressais encore plus contre la joue de mon père. Joue contre joue.

-« Vilaine dada ! T'es grosse et michante en plus ! » m'écriais-je avant de me cacher encore plus dans l'épaule de mon paternel. « Pas gentille, pas gentille. » répétais-je quelques secondes laissant aux adultes leur discussion d'adultes.
-« Ne sois pas aussi méchante, Allegra. Madame Hown s'occupe de toi malgré tous les soucis que tu lui causes car après tout, Papa et Maman ont autre chose à faire que de s'occuper de toi.. »
-« Ahh »
criais-je. « Méchant, méchant ! »
-« Ne vous inquiétez pas, Monsieur Jenkins, j'en ai connu d'autres des enfants difficiles à mon âge »
-« Allegra n'est pas difficile, c'est une enfant gâtée. Ce n'est point la même chose. »
gronda une voix féminine derrière mon père.

Des cheveux bruns en bataille, un regard bleu qui captura le mien durant tout le laps de temps qu'elle mit pour venir nous rejoindre. Instinctivement, je tendais mes quenottes vers elle et elle m'arrache brutalement à mon père avant de me serrer contre elle, expirant de bonheur et de soulagement. Ma tête reposa sur son épaule gauche que couvrait légèrement sa robe de chambre en soie rose pale. « Mon bébé » ne cessait-elle de me répéter jusqu'à ce que ma crise se calme. Elle me berça aussi en murmurant les paroles d'une chanson que j'aimais tant car elle l'avait composé pour moi sur un piano lors de notre première leçon à toutes les deux. Mon père avait décidé que ma mère pouvait m'aider à apprendre si elle le faisait avec moi. Un bras se tendit vers moi mais ma mère l'évita avant d'aller se poster en face de la fenêtre. Son visage émerveillé alors qu'elle connaissait le paysage par cœur m'enchanta et je me calmais rapidement.

-« Oh tu as vu ? Monsieur Lagrange a ramené ton poney, n'est-ce pas merveilleux, bébé ? » me demanda-t-elle. Malheureusement dans mon champs de vision, j'aperçus le regard de pitié que cette méchante femme lançait à ma mère. Je ne l'aimais pas car elle n'aimait pas vraiment ma mère et lui faisait sentir dans son attitude. « Bébé, que dirais-tu d'aller jusqu'à la fontaine aujourd'hui ? »
-« Je m'étonne encore, Monsieur, que votre amie soit une grand enfant. Il se trouve que mademoiselle Allegra doit suivre un cour d'arithmétique dans l'heure qui suit d'où le fait que je lui ais demandé d'attendre dans le grand salon... »
-« Non, Allegra reste avec moi, pas vrai, bébé ? »
la coupa ma mère en se tournant vers mon père qui leva les yeux au sol tandis que ma seconde tutrice virait de colère et d'indignation au blanc encore plus que son visage d'origine.
-« Mademoiselle, il serait tant de cesser de prendre votre fille pour un jouet. Mademoiselle doit suivre ses cours et j'y veillerais maintenant si vous voulez bien.. »
-« Non ! »
criais-je en écho à ma mère qui me lança un regard avant de me sourire et de me caressait les cheveux.

Ma mère n'aimait pas cette femme – qui l'aimerait de toute manière ? - car elle lui faisait ressentir à quel point elle ne l'aimait pas. Ma mère aime tout le monde par nature pourtant elle se trouve intimidée lorsqu'elle ne sait pas quoi dire ou quoi faire. C'est là que mon père intervenait. Cela commençait toujours lorsque en signal de détresse, elle se mettait à ma caresser doucement la jambe droite puis de plus en plus vite sans jamais perdre de sa douceur cependant.

-« Je m'en fiches » répondit ma mère en tournant le dos à mon père qui semblait lui aussi lui faire des signes. « Elle n'ira pas, point final. Tu restes avec Maman, bébé, heureuse ? »
-« Ouii ! »
souriais-je avant d'accrocher mes quenottes à ses cheveux bruns.
-« Hermione.. » soupira mon père. « Eh bien, Madame Hown, je crois bien que Allegra sera dispensée de classe pour la journée. Excusez-nous, voulez-vous ? »
-« Si c'est vous qui le souhaiter, Monseigneur. »
finit-elle d'un ton plutôt sec bien que son visage soit neutre, comme toujours avant de me lancer un regard mauvais qui ne présageait rien de bon. Qu'importe, le lendemain, elle ne serait plus là car c'était mon anniversaire et je ne voulais absolument pas qu'elle vienne.
-« Alors bébé, tu es déjà prête ? Comment est-ce donc possible ? » s'étonna ma mère en prenant une mine très surprise rien que pour me faire rire. « Papa nous accompagne ou il compte encore se plonger dans ses romans à l'eau de rose ? »
-« Oman Ose ? »
répétais-je. « Quoi ? »
-« Rien du tout. Et puis, ma tendre mie, je te signalerais donc que ce n'est pas sur des romans que je me suis exercée la veille »
répondit-il avant de m'empoigner sous les bras, au niveau des aisselles, avant de mes coller contre son torse. « Tu aimes toujours Papa, Allegra ? »
-« Oui. »
-« Pourquoi tu ne veux pas faire ce qui lui fait plaisir pour une fois ? »
-« Parce que veux pas. Maman ! »
m'écriais-je voyant que celle-ci retournait dans sa chambre.
-« Ce n'est pas comme si elle t'abandonnait, Allegra, calme toi »

Un petit bruit nous parvint. Ma mère riait allègrement derrière la porte de ma réaction enfantine. Cela entraina le rire de mon père et mes gazouillements par la suite. Je m'approchais de son visage pour coller mes lèvres sur son nez sans le faire exprès car ce que j'avais visé avait été ses lèvres tout comme ma mère. Elle revient, vêtue simplement d'un pantalon d'équitation masculin et un ruban assorti au mien dans les cheveux. Je riais encore une fois. J'étais heureuse d'être là et demain serait un jour encore plus merveilleux que celui-ci. J'en étais sûre du moins je le voulais. J'étais princesse et maitresse de cette maison, personne ne pourrait me contredire de toute manière.
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l'enfance est un monde où personne ne meurt jamais.

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